ARIETTE
Quel profond silence! Ogre bienveillant
qui avale les bruits mutiles et vains...!
La parole ne jaillit pas et je vole une caresse
avec mes yeux lestes et mes agiles mains...
Alors flotte dans le sentier qui fuit au loin
un tendre parfum de lys, tel de lointains accords
de touches amorties... Quel profond silence!
Et Colombine est belle! Le jardin si obscur...
On devine quelque chose de blanc et de rond,
blanc, rond et pur...!
1918
León de Greiff
Traduit par André van Wassenhove
Biblioteca Virtual Luis Ángel Arango: http://www.lablaa.org/blaavirtual/literatura/antolo/antol38.htm